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LA SOLITUDE

Dernière mise à jour : 3 oct. 2018



La solitude. On apprend à l'apprivoiser au fil du temps. Avec l'âge il arrive qu'on la ressente davantage et particulièrement à certains moments de notre cheminement vers la vieillesse. Mais la solitude n'est pas toujours triste. Le bien être de ne pas avoir de souper à préparer. De ne plus avoir des piles de lavage ou de pliage de linge, où une montagne gît sur le divan du salon. Le satisfaction de ne plus penser à tout pour tout le monde. La douceur d'écouter de la musique et rêvasser. On apprécie les moments de détente, les moments de tranquillité, les moments de silence. On y prend même goût. Mais avec certitude, on sent la solitude d'un conjoint disparu trop tôt. Ou parti suite à longue maladie. Ou par l'absence d'un enfant qui est au loin de qui les nouvelles tardent à venir. On la ressent aussi par des amis absents, éloignés par la mort ou par des chemins distanciés par les aléas de la vie. On la sent souvent, aussi, au moment où l'on repense à notre vie professionnelle, aux personnes qui la comblaient par leur présence, dans nos journées souvent trop chargées. Ces gens nous manquent, quelques uns pour eux-même, leur personnalité, leur intelligence, leur empathie et certains autres pas du tout, à cause de leur toxicité, de leur arrogance et, de  leur méchanceté. N'empêche, que toutes ces personnes qui remplissaient notre quotidien laissaient moins de place à la solitude. Alors le travail, définit-il notre existence? Malgré des moments normaux de solitude qui ponctuent nos vies, la socialisation obligée par le travail, est-elle le bouclier que nous perdons à la vieillesse contre cette solitude à la fois amie et ennemie selon les jours. La réponse reste encore à se préciser...


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