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LE CONFINEMENT

Dernière mise à jour : 19 mai 2021


Le confinement continue. On tient le cap. Les cas diminuent. Malgré quelques périodes de découragement, surtout causées par l’impossibilité de voir les membres de notre famille, nos amis, nos collègues. Rien ne présage un ralentissement ou des assouplissements dans les mesures. C’est dans l’air, le découragement collectif commence à se faire sentir. Mais on tient bon. Il faut. Ouf… Pas le choix. Heureusement au Québec le nombre de cas diminue. Maintenant que les vaccins sont là, tous les espoirs sont permis. Les périodes de vaccination selon l’âge vont bon train. Je crois que c’est ce qui nous garde en état de veille… Sur le pied d’alerte ! Positivisme à son comble ! Je me dis que c’est moins difficile puisqu’il fait froid. L’hiver, en général, nous garde dans un état de cocooning. À l'extérieur, à part les souffleuses, pas de bruit. Comme si nous étions ensevelis sous une épaisse couche de coton blanc. Tout est en sourdine. Les jours passent, quelques fois avec une lenteur qui nous tient dans un esprit endormi. D’autres fois, au contraire, on se sent élancé dans une espèce de frénésie… Bon qu’est-ce qu’on fait… Gâteaux, biscuits, nouvelles recettes ? C’est fou ! Partout dans les chaumières c’est la même chose ! C’est drôle tout de même. Certaines et certains qui n’ont jamais fait la cuisine s’en donnent à coeur joie ! Le problème dans tout ça c’est que puisqu’on ne peut recevoir famille ou amis, on doit se “sacrifier” et tout manger soi-même ! Ouf ! … On dirait bien que les kilos s’accumulent ! Pas grave me direz-vous, on aura tout le loisir de faire de l’exercice et d’aller marcher au retour du beau temps ! … En attendant, on dessine, on lit, on mange, on bricole, on flâne, on invente, on écrit, on écoute d’innombrables séries, on contemple, on rêve, on aime, on espère. Février se passera ainsi tranquillement jour après jour. Sous la couverture blanche, février s'ennuie tout de même des cris des enfants qui jouent dehors, des paroles des passants sur les trottoirs et dans les rues. De l’activité dans les édifices, dans les restos, dans les bars, dans les salles de spectacles, au théâtre, au cinéma, sur les patinoires. Les jeunes s’ennuient, de leurs amis, de leur école, de leurs activités parascolaires... De leurs camarades de classe aussi. En souhaitant que la venue du printemps qui pointera bientôt son nez, enfin dans quelques mois, portera un baume sur ce grand dérangement. Hâte d’entendre le chant des oiseaux, tellement absent pendant la période hivernale. Ça aussi ça nous manque. Vivement leur retour. D’ici là, on tient bon et on suit les consignes.


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